Le design d’information permet d’organiser, d’analyser et de représenter graphiquement des données complexes et des statistiques.
Il rend vos publications plus digestes. En mettant graphiquement l’accent sur certaines informations, il aide le lecteur à retenir l’essentiel et à parcourir plus rapidement votre document.
En print, vous les verrez en action dans des publications telles que
des rapports d’étude ou d’activité, dans l’espace vous interagissez avec lui sous forme de signalétique et le numérique apporte une dimension animée qui démultiplie le potentiel de cette forme de design graphique.
Je vous propose de découvrir des exemples issus de ma propre expérience et de voir comment le design d’information peut vous aider à améliorer l’impact de vos documents !
La cartographie
ONF Guadeloupe, web application
Le premier projet est une carte qui représente les différents types de forêts présente en Guadeloupe. L’utilisateur (en l’occurrence des élèves du cours élémentaire et du collège) en sélectionnant une forêt, fait apparaitre un masque de couleur qui recouvre la zone de la forêt concernée.
Voyez ici la transformation du document de travail de l’ONF vers le visuel final.
Il a fallu repenser le code couleur pour différencier les types de forêts tout en respectant la charte graphique de l’ONF. J’ai choisi des couleurs qui traduisent la nature du milieu, par exemple un vert sombre pour les forêts humides d’altitude contre de l’orange pour les forêts plus sèches.
Nous avons aussi eu besoin d’un jeu d’icônes pour représenter leurs caractéristiques : pluviométrie, nature du sol, saisonnalité de la végétation.
Cela permet de réduire la quantité de texte et de retenir plus rapidement les notions clés de chaque forêt.
Cerise sur le gâteau, le support final étant une web application, nous avons pu faire apparaitre une définition au survol de l’icône, sorte de nomenclature pour maitriser leur usage.
Cette carte comporte donc des données scientifiques que le client souhaite faire comprendre (l’emplacement des forêts, leurs caractéristiques). Elle comporte aussi des informations annexes, accessibles au jeune publique, comme le phare de vieux fort, la croix de la pointe des châteaux et la soufrière fumante, sans lesquelles la carte serait plus austère.
Le choix typographique revêt aussi une importance. Ici la typo de titrage imite la vivacité d’un tracé à la plume. Elle donne l’idée d’un explorateur des temps anciens, prenant des notes sur la faune et la flore. Cela met dans l’ambiance !
Ces éléments graphiques qui paraissent non essentiel à la compréhension sont comme les « bonjour, merci, au revoir » dans notre langage : ils rendent la carte plus aimable, comme une personne qui vous sourit avant d’engager la conversation.
Rendez-vous dans un prochain article pour décortiquer un dossier de presse en mode B to B !